SECTEUR 4

francs CFA (150 USD) par mois. Le monteur d’un journal est payé 50.000 (100
USD) et le distributeur perçoit 40.000 (80 USD). Les salaires sont régulièrement
payés mais les journalistes n’ont pas une couverture de la sécurité sociale. Il leur
incombe souvent de souscrire eux-mêmes à une police d’assurance accident.
Toutefois, il y a une nouvelle tendance des patrons de presse à déclarer de façon
graduelle leurs employés au service de la sécurité sociale. Dans les radios rurales
ou communautaires, il y a des cas où au moins 5 journalistes sont affiliés à la
caisse nationale de sécurité sociale.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.3 (2013 = 1.3; 2010 = 1.4)

4.4 Les journalistes et autres professionnels des médias
sont organisés en syndicats et /ou en associations professionnelles, qui défendent leurs intérêts de manière
effective.
Il y a plusieurs associations et syndicats des travailleurs des médias au Togo. Le
panel cite trois syndicats dans le public et deux dans le privé. Parmi eux, il y a le
Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (Synjit) et le Syndicat
libre de la communication (Synlico). L’Union des journalistes indépendants du
Togo (Ujit) est la seule organisation affiliée à la Fédération internationale des
journalistes (FIJ). Les syndicats et associations sont généralement très solidaires
entre eux et parviennent à défendre la cause de leurs membres, même s’il y a des
suspicions de connivence avec les autorités. Toutefois, ils n’ont pas beaucoup de
moyens. Les membres ne cotisent pas, alors que pour une organisation comme
l’UJIT, la cotisation annuelle est de 500 francs CFA (1 USD).

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2017

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