SECTEUR 4 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 3.7 (2013 = 3.4; 2010 = 3.6) 4.5 Les journalistes et les entreprises de presse sont intègres et ne sont pas corrompus. L’intégrité est une valeur très rare dans le journalisme au Togo. Selon le panel, il arrive que des journalistes aillent jusqu’à demander de l’argent aux dirigeants d’une entreprise avant d’écrire un article. D’autres écrivent des articles favorables avant d’aller l’échanger contre de l’argent. Les couvertures médiatiques sont systématiquement payées. Cela est d’ailleurs appelé le ‘communiqué final’ en référence à la somme d’argent que les organisateurs d’évènements sont obligés de payer aux journalistes. Le paiement de cette somme est des fois réclamé de manière violente par certains journalistes qui pensent que c’est un droit. Beaucoup de journalistes appelés « racoleurs »circulent et fréquentent les hôtels guettant les manifestations auxquelles ils ne sont même pas invités. Certains d’entre eux, en faisant le tour des évènements, peuvent récolter jusqu’à 25.000 francs CFA (50 USD) en « communiqué final »par jour. Le panel est d’avis que dans ce sombre environnement, des rédacteurs en chef demandent à leurs reporters des ristournent pour publier ou diffuser leurs informations. Les organisateurs de manifestations y compris la société civile jouent le jeu en payant ceux qui viennent assurer la couverture de leurs activités. Si un organisateur d’évènement ne paye pas, le compte rendu de son activité n’a pas beaucoup de chance d’être diffusé ou publié. Les organisateurs vont chercher les équipes de télévision avec leurs propres moyens de transport. Il arrive qu’après certaines émissions radio ou télé, que des participants remettent de l’argent aux animateurs, représentant, selon le panel, le prix de leur invitation. La radio Nana FM interdisait à ses journalistes de prendre de l’argent des organisateurs d’évènements. 50 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2017