SECTEUR 4 4.2 Les médias suivent volontairement des codes de normes professionnelles, qui sont appliqués par des organes indépendants/ non-législatifs qui traitent les plaintes du public. Au Togo, beaucoup de journalistes ne savent même pas qu’il existe un Code de déontologie mis en place par l’Observatoire Togolais des Médias (OTM). Donc ils ne le suivent pas et le respectent pas. Certains ne le découvrirent que quand ils sont attraits à la barre de l’OTM. Une minorité refuse de répondre aux convocations de l’OTM, mais cela n’entame en rien l’efficacité de l’observatoire. Ce dernier peut prendre des sanctions contre un organe et cela est pris en compte dans la répartition de l’aide à la presse. Une sanction fait tomber dix sur 100 points. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.4 (2013 = 2.5; 2010 = 2.9) 4.3 Les niveaux de salaires et les conditions générales de travail des journalistes et des autres professionnels des médias, y compris leur sécurité sont appropriés. Par rapport au SMIG général qui est de 35.000 francs CFA (70 USD), il est difficile de dire que le journaliste togolais est bien payé. La corporation n’a pas une convention collective, même si des négociations avaient commencé dans ce sens en 2011. Le règne de la précarité fait par exemple qu’un journaliste commence par être reporter et devient 6 mois après un patron de presse. Dans la presse écrite privée, certains journalistes sont payés par article publié. Selon les explications d’un panéliste, pour un jeune reporter, le salaire moyen est de 5.000 francs CFA (10 USD) par bouclage. Le Rédacteur en chef perçoit 75.000 48 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2017