SECTOR 1 Scores: Notes individuelles: 1 Pays qui ne remplissent aucune condition du critère indicateur. 2 Pays qui remplissent un minimum de conditions du critère indicateur. 3 Pays qui remplissent de nombreuses conditions du critère indicateur, mais dont les progrès peuvent être trop récents pour être véritablement évalués. 4 Pays qui remplissent la majorité des conditions du critère indicateur. 5 Pays qui remplissent toutes les conditions du critère indicateur, et ce depuis un certain temps. Moyenne de l’indicateur: 4.9 1.2 Le droit à la liberté d’expression s’exerce et les citoyens, y compris les journalistes, revendiquent leurs droits sans crainte. Bien que le principe de la liberté d’expression soit complètement acquis en vertu de la Constitution, des lois et des textes règlementaires, son plein exercice est sujet à caution. La précarité de la liberté d’expression et, dans une certaine mesure, de la liberté de la presse s’explique par la conjoncture exceptionnelle que traverse la Côte d’Ivoire depuis l’éclatement de la crise politico-militaire à la fin des années 1990. Malgré tout, certains membres du panel prennent le président Laurent Gbagbo au mot. Selon eux, « la parole est libérée » et depuis l’entrée en vigueur de la loi de 2004 portant régime juridique de la presse, aucun journaliste n’a été véritablement inquiété. A contrario, d’autres membres du panel évoquent « des cristallisations liées à certaines questions ». Les citoyens, en général, et les journalistes, en particulier, sont parfois frileux par rapport à certains sujets, même si cela ne les empêche pas de les traiter. Les groupes sociaux et religieux ou associations à caractère politique sont particulièrement sensibles. En août 2009, un documentaire intitulé « Le vrai visage des religieux » a valu à son réalisateur – le journaliste de la RTI Yo Claude Armand - des menaces. La Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire (FESCI) constitue une menace sur la liberté d’expression tant sur le campus universitaire qu’en dehors de l’espace universitaire. Le 21 mai 2007, l’organisation estudiantine a violemment attaqué le siège de la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO), situé non loin de l’Université, pendant que s’y tenait une conférence de presse de la Coordination des Enseignants du Supérieur au sujet des motivations d’un mouvement de grève du corps professoral. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Côte d’Ivoire 2009 9