1.4 Il n'y a pas de loi qui contrôle l'entrée dans la profession de journaliste et la pratique. Analyse Pour une clarification de la formulation de l’indicateur, les panélistes ont convenu d’utiliser le mot contrôle dans le sens de la restriction. Selon l’Article 4 de la loi N°00-46/AN-RM, « le journaliste est celui qui, titulaire d'un diplôme de journalisme ou d'un diplôme d'études supérieures avec une année d'expérience professionnelle, a pour activité principale rétribuée la collecte, le traitement et la diffusion d'informations et de nouvelles, dans le cadre d'un organe médiatique public ou privé, écrit ou audiovisuel. » Conformément à l’évolution du contexte au Mali, de 1992 à 2000, cette loi a suivi la tendance pour mieux organiser la profession. Dans son esprit, elle ne tente pas de restreindre l’exercice du métier sinon à le rendre plus professionnel. Le Décret N° 892-191/P-RM instituant la commission de la carte de presse complète la loi pour ce qui est de l’attribution et du retrait d’une carte d'identification du journaliste. Notation individuelle : 3 – 5 – 5 – 5 – 5 – 4 – 4 – 5 – 5 – 3 Moyenne : 4.4 1.5 La protection des sources confidentielles d'information est garantie par la loi. Analyse Aucune loi ne protège les sources. Mais il y a une jurisprudence en la matière : les journalistes ne sont pas tenus au secret. Ils ne sont pas obligés de dévoiler leurs sources. Selon son code éthique et déontologique au Mali, le journaliste garde le secret professionnel et ne divulgue pas la source des informations obtenues confidentiellement. Même si la loi fait obligation au Directeur de publication d’exiger que les auteurs qui remettent des articles non signés ou utilisent un pseudonyme lui fournissent par écrit avant insertion de leurs articles, leur véritable identité (Article15). Notation individuelle : 1 – 1 – 1 – 5 – 5 – 2 – 1 – 5 – 4 – 1 Moyenne : 2.6 4