1.6 L'information publique est facilement accessible, garantie par la loi à tous les citoyens, y compris les journalistes. Analyse La loi N° 98-012 du 19 janvier 1998 régissant les relations entre l’administration et les usagers des services publics rend accessible l’information à l’exception des documents dont la consultation peut porter atteinte au secret des délibérations du Gouvernement, au secret de la défense nationale ou de la politique extérieure, à la sûreté de l’Etat et à la sécurité publique, au secret de la vie privée, des dossiers médicaux ou d’une façon générale les informations protégées par la loi, ne peuvent pas être communiqués, des informations portant les mentions suivantes : très secret défense, secret défense, confidentiel défense, confidentiel, … Notation individuelle : 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 4 – 5 Moyenne : 4.9 1.7 La société civile, en général, et les groupes de pression des médias défendent activement la cause de la liberté des médias. Analyse Rarement les journalistes maliens vont en prison parce que malgré les dérapages qui leur sont reprochés, ils ne sont pas toujours conduits chez le juge. Et même lorsque c’est le cas, soit les plaignants retirent leur plainte, soit le journaliste est légèrement sanctionné par le tribunal. Et les avocats en général se constituent pour défendre volontairement les intérêts des accusés. Cela est généralement la conséquence de la pression des médias sur les autres couches socio professionnelles, car chaque fois qu’un journaliste est traîné devant les tribunaux, victime d’une agression ou d’un acte quelconque, les autres confrères manifestent une solidarité sans faille. En cela, ils sont aidés par beaucoup d’associations de la société civile notamment l’Association Malienne pour la Défense des Droits de l’Homme (Amdh), l’Observatoire des Droits des Enfants et des Femmes (Odef), … qui se mobilisent. Notation individuelle : 4 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 4 Moyenne : 4.8 Moyenne générale du secteur 1 4.0 5