1.3 Il n'y a aucune loi limitant la liberté d'expression telle que les lois sur les secrets officiels excessifs ou les lois qui empiètent sur les responsabilités des médias. Analyse La loi N° 98-012 du 19 janvier 1998 régissant les relations entre l’administration et les usagers des services publics limite les catégories d’information accessible. Les documents administratifs de caractère non normatifs comme les dossiers, rapports, études, comptes rendus statistiques, directives, circulaire qui comporte une interprétation du droit positif sont librement accessible. Pendant que les documents dont la consultation peut porter atteinte au secret des délibérations du Gouvernement, au secret de la défense nationale ou de la politique extérieure, à la sûreté de l’Etat et à la sécurité publique, au secret de la vie privée, des dossiers médicaux ou d’une façon générale les informations protégées par la loi, ne peuvent pas être communiqués. Font partie de ce dernier lot les informations portant les mentions suivantes : très secret défense, secret défense, confidentiel défense, confidentiel, … Il y a aussi la loi N° 00-46/AN-RM du 7 juillet 2000 portant régime de la presse et délit de presse qui fixe les limites de cette liberté au Mali Les grands principes du droit de la presse Le principal responsable de ce qui est publié dans un journal est le Directeur de publication. S'il est connu, l'auteur est poursuivi comme complice. Les infractions de presse (injure, diffamation, …), sont prescrites au bout de trois mois, c'est-à-dire que leur auteur ne peut plus être ni poursuivi ni condamné. Si la loi N° 00-46/AN-RM fixant les limites de la liberté de presse est jugée trop répressive par les journalistes maliens, il n’en demeure pas moins que dans la pratique trop peu de journalistes vont en prison du fait de cette loi. Notation individuelle : 5 – 5 – 5 – 4 – 5 – 5 – 4 – 4 – 5 – 5 Moyenne : 4.7 3