SECTEUR 2 la disposition du public des informations telles que les prénoms et noms des personnes physiques propriétaires ou copropriétaires, la dénomination ou la raison sociale de l’entité titulaire de l’autorisation de diffusion de programme radio, le lieu d’implantation du siège social de celle-ci, le nom de son représentant légal, le nom du directeur de l’entité titulaire et celui de ses associés, etc.12 S’agissant particulièrement du cahier des charges des radios privées commerciales, une série d’articles évoquent expressément l’interdiction du prête-nom dans les prises de participations au capital de l’entité titulaire d’une autorisation de diffusion; les actions obligatoirement nominatives de ladite entité; l’interdiction pour une même personne de détenir directement ou indirectement la totalité des actions ou des droits de vote de l’entité titulaire d’une autorisation de diffusion et, lorsqu’il y a des personnes de nationalité étrangère parmi les actionnaires, l’interdiction qui leur est faite de détenir plus de la moitié des actions ou des droits de vote. Dans la pratique, les participants au panel reconnaissent d’une même voix que la pratique du prête-nom existe dans plusieurs cas connus: Siweul, Océan FM, Le Pays, Première Ligne, etc. Mais, ils remarquent qu’il est difficile d’apporter la preuve de l’existence de cette pratique. Comme le note un membre du panel, « avant, c’était flagrant à partir des contenus ; maintenant, c’est plus subtil ». Tout de même, l’un des panélistes trouve assez troublant qu’une dizaine de titres de la presse n’aient pas survécu au passage de l’ancien pouvoir au régime actuel survenu le 25 mars 2013, à la suite de l’élection présidentielle. Ces journaux ont cessé de paraître le même soir, lorsque leur imprimeur – l’imprimerie Tandian – a refusé de les tirer avant d’être payé « rubis sur ongle ». Un autre panéliste rappelle toutefois que la pratique ne date pas de ces dernières années. Chaque fois que les élections approchent, des journaux sont créés par des acteurs politiques, « et cela date de longtemps », assure-t-il. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d���indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 12 Article 6, Section 1 (Obligations relatives au contrôle). 26 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS SENEGAL 2013 2.1 (2010:n/a; 2008:n/a; 2006:n/a)