SECTEUR 1 Il arrive par ailleurs que des maires accusent les radios communautaires de leur municipalité comme étant de l’opposition « parce qu’elles auraient mal parlé ». Certains responsables de radios communautaires parviennent à résister malgré les représailles. Les médias internationaux et certains de leurs correspondants subissent des pressions pour exprimer librement le droit à la liberté d’expression. La chaine de télévision Africa 242 a couvert la manifestation réprimée du 27 décembre 2013 mais ne l’a pas diffusée. Le panel considère que cette absence de diffusion est liée à une pression du gouvernement. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.7 (2007 = 2.0 ; 2009 = 2.2 ; 2011 = 2.4) 1.3 Il n'y a pas de lois ou partie de lois, limitant la liberté d'expression telles que des lois excessives sur les secrets d’État et les délits de presse, ou des lois/ des exigences juridiques qui empêchent l’entrée dans la profession de journaliste, ou des lois qui empiètent de manière déraisonnable sur les fonctions des médias. Il existe des restrictions juridiques qui limitent l’exercice du droit à la liberté d’expression. L’offense au chef de l’Etat, aux diplomates étrangers, à la publication des secrets d’état, et au recel de documents administratifs, sont des délits qui, selon le panel, empiètent de manière déraisonnable sur la fonction des médias. En matière électorale, le panel relève qu’une décision de février 2013 de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) interdit aux journalistes d’annoncer un résultat tant qu’il est partiel et provisoire. 2 Sur son site Internet, Africa 24 indique qu’elle a pour vocation d'incarner la voix, le regard et le lien de l'Afrique sur le monde entier. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Benin 2014 13