SECTOR 2 2.9 Le pays a une politique cohérente des TICs, qui vise à satisfaire les besoins en informations de tous les citoyens, y compris les communautés marginalisées. Aucun texte général ne prend en charge la pénétration des technologies de l’information et de la communication au sein des communautés. Les panélistes rappellent qu’il n’y a aucune politique gouvernementale sur les TICs, mais constatent qu’il existe des projets qui vont dans ce sens : des villages pilotes, des universités d’Etat interconnectées ou bien l’e-gouvernance. Ainsi, la pratique a devancé la loi. Néanmoins, la pénétration d’Internet est encore très faible. On estime que Madagascar compte quelques 15 000 internautes avec une augmentation de 200 à 300% par an, pour 20 millions d’habitants. Comme il a été précisé dans l’indicateur 1 du secteur 2, l’abonnement à Internet est encore assez cher. On estime que le coût mensuel de la connexion est de 100 000 Ar, ce qui fait pratiquement le double du Smig (50 600 Ariary). La minute connectée est à 15 Ar dans les cybercafés tananariviens et ceux de certaines grandes villes, mais cela peut atteindre les 100 Ar. Si l’offre commence à se diversifier, le haut débit n’est pas encore fonctionnel et dans certaines régions, la connexion est particulièrement lente. Une technologie dépassée, peu rentable et peu abordable, ne répond pas aux attentes des internautes. Ces faits amènent les panélistes à conclure que les TICs ne contribuent pas encore à assurer de manière satisfaisante aux besoins en informations des citoyens, y compris et particulièrement des communautés marginalisées. Scores: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 32 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 2010 1.6 (2006 = n/a; 2008 = n/a)