SECTEUR 1 1.5 Les publications écrites ne sont pas soumises à l'autorisation préalable des pouvoirs publics. Le Cameroun exige uniquement que les éditeurs potentiels déclarent leur intention de publication auprès du bureau administratif compétent avant que la première copie du journal ou du magazine ne soit vendue en kiosque (Loi sur la Liberté de la Communication Sociale, 1990, Article 7). Compris ainsi, les « publications écrites n’ont pas besoin d’obtenir la permission auprès des autorités gouvernementales pour être publiées. » Le système de déclaration d’intention marque un changement par rapport à l’ancienne pratique selon laquelle les éditeurs devaient obtenir une licence. Cela renforce la perception qu’il n’est pas nécessaire d’obtenir une « permission ». Cependant, le processus de « déclaration » consacré par la loi soulève souvent des questions sur l’absence totale d’autorisation de l’État. Le fonctionnaire administratif est tenu de transmettre un accusé de réception dans les 15 jours qui suivent la déclaration de publication. Bien que l’éditeur soit autorisé à poursuivre la publication si ce délai de 15 jours expire sans délivrance de l’accusé de réception, il est important de noter que le fonctionnaire peut aussi émettre une objection contre la publication du journal ou magasine proposé11. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 5.0 (2008=n/a ; 2011=1.7) 11 L’Article 7.3 de la Lois sur la Liberté de la Communication Sociale stipule que la publication peut se poursuivre si le fonctionnaire administratif ne délivre pas un accusé de réception dans les 15 jours qui suivent la déclaration de publication. 16 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Cameroun 2014