SECTEUR 1

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

4.9 (2008=3.4 ; 2011=5.0)

1.2 Le droit à la liberté d'expression est effectif et les
citoyens, y compris les journalistes, exercent leurs
droits sans crainte.
Les Camerounais, y compris les journalistes, peuvent parler ouvertement, mais le
font souvent avec prudence. Le juste milieu entre la liberté et la crainte varie et
les chaque journaliste évalue la situation spécifique avant de choisir la manière
de procéder. De l’avis d’un panéliste, la situation n’est pas si mauvaise au point
de la qualifier de situation de « terreur » ; c’est plutôt une situation inspirant
un « certain degré de peur ». Pour un autre panéliste, la « liberté de la presse a
considérablement diminué dans ce pays ». Les différents points de vue sur le sujet
incluent ceux qui pensent que la « liberté d’expression est uniquement théorique
» ou « que la peur est présente en permanence chez les journalistes » et ceux qui
constatent une amélioration par rapport à la situation dans le passé.
En général, les panélistes s’accordent à dire que les citoyens et les journalistes ne
peuvent toujours pas exercer pleinement la liberté d’expression en tout temps,
malgré certains progrès réalisés. Cette situation s’explique par des facteurs qui
pourraient être liés aux menaces directes de poursuites judiciaires4 ou aux «
moyens subtils auxquels le gouvernement a recours pour intimider le public par
l’intermédiaire de ses structures opérationnelles. » Comme l’a bien résumé l’un
des panélistes, « la liberté d’expression est sous contrôle » au Cameroun.
Comme indiqué précédemment, les citoyens et les journalistes exercent leur la
liberté d’expression de manières différentes.
Exercice de la liberté d’expression par les médias
Ces dernières années, les médias se montrent plus éloquents et audacieux
dans les surjets qu’ils couvrent et qu’ils commentent. Les gros titres osés et les
débats candides en direct sont communs. Les invités de la plupart des émissions4

Le Code pénal ne fait pas de distinction entre les journalistes et les autres citoyens en ce qui concerne les délits liés à
l’exercice de la liberté d’expression.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Cameroun 2014

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