SECTEUR 4

Notation:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne:

✓

✓✓

✓✓

✓

✓

✓✓✓

✓✓

2.2 (2008 = n/a; 2011 = 1.2; 2014 = 1.8)

4.4 Les journalistes et les autres acteurs des médias
sont organisés en syndicats et/ou associations
professionnelles, qui défendent leurs intérêts de
manière efficace
Il est difficile de donner le nombre exact de syndicats et d’associations de médias
au Cameroun. Au fil des ans, ils se sont multipliés, tout comme les autres ONG
du pays. L’association la plus importante du pays est l’Union des journalistes
du Cameroun (UJC) même si elle est restée en état d’hibernation pendant de
nombreuses années. Dans le même temps, la « Cameroon Association of English
Speaking Journalists –CAMASEJ »- (Association camerounaise des journalistes
anglophones) et le Syndicat des journalistes employés du Cameroun (SJEC) se
sont le plus distingués par leurs activités. L’Association des journalistes sportifs
du Cameroun, l’Association des journalistes économiques du Cameroun et le
Syndicat national de l’audiovisuel sont hautement spécialisés et peu connus du
grand public.
Les syndicats et les organisations professionnelles défendent les intérêts de leurs
membres à des degrés divers. Le SJEC a, entre autres, contribué la négociation
de conventions collectives au nom de ses membres. Quant à la CAMASEJ, elle
se focalise sur le développement professionnel et est connue pour l’organisation
de la formation et le parrainage de réseaux professionnels de ses membres à
l’étranger. Mais la majorité des organisations fonctionnent dans l’opacité et sont
soupçonnées de servir les intérêts de leurs fondateurs.
Les critiques affirment que les associations et les syndicats nationaux des
professionnels des médias n’ont pas dénoncé avec véhémence les attaques
contre les journalistes au même titre que les organisations internationales. Le
perfectionnement professionnel éclipse généralement des objectifs plus larges
tels que le plaidoyer pour une presse plus libre et l’accès à l’information. Même si
les syndicats prétendent se pencher sur les conditions de travail des journalistes,
ils n’ont pas les capacités pour influencer le changement. Selon un panéliste,
la sécurité et la protection figurent parmi les besoins les plus importants des

104

BAROMÈTRE DES MÉDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2018

Select target paragraph3