SECTOR 4

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres de l’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects de l’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres de l’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres de l’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres de l’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

1.5

4.6
Les propriétaires des principaux médias privés
n’empiètent pas sur l’indépendance éditoriale.
L’immixtion des promoteurs de presse dans le fonctionnement de la rédaction et
l’orientation éditoriale est « systématique », d’après certains des membres du panel.
Les propriétaires influent sur la ligne éditoriale en fonction de leurs relations
personnelles ou professionnelles et par rapport à la sensibilité du sujet traité.
Un participant, par ailleurs directeur d’un organe de presse, avoue que « lorsque
l’information dérange [ses] convictions politiques, il ne la passe pas ».
D’après ces panélistes, cela peut se comprendre parce que celui qui finance le média
a naturellement un moyen de pression sur la rédaction, sur les contenus et sur
l’orientation. Mais, la loi sur le Code de la Presse – en écho au code de déontologie
– offre au journaliste un recours pour s’affranchir du diktat du propriétaire
: la clause de conscience. Celle-ci permet à un journaliste qui se trouverait en
désaccord avec une nouvelle ligne éditoriale adoptée par son organe de rompre son
contrat aux dépens de son employeur. L’article 65 du Code de la presse dispose que
la clause de conscience peut être invoquée en cas de changement manifeste dans
l’orientation de l’organe de communication qui crée pour la personne employée
une situation de nature à porter atteinte à son honneur et à sa réputation ou, d’une
manière générale, à ses intérêts moraux.
La clause de conscience est effectivement utilisée au Togo. Un panéliste évoque
le cas d’un organe de presse où 4 journalistes ont quitté le journal à la suite d’un
changement de ligne éditoriale.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2010

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