Pays ne répond pas aux critêres de l’indicateur SECTOR 1 l’interprétation que chaque acteur veut en faire. Selon l’un de ces panélistes, par exemple, il n’existe nulle part dans le droit togolais une définition de l’ordre public. Il faudrait, selon lui, qu’une juridiction togolaise en donne une définition claire et acceptable. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres de l’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects de l’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres de l’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres de l’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres de l’indicateur Moyenne de l’indicateur: 4.5 1.2 Le droit à la liberté d’expression est effectif et les citoyens, y compris les journalistes, exercent leurs droits sans crainte. La question de l’exercice effectif et entier du droit à la liberté d’expression divise profondément les membres du panel. A entendre certains panélistes, les Togolais, longtemps privés de leur droit à la parole, profitent amplement des nouveaux espaces de liberté conquis ces dernières années. « C’est comme si on les avait comprimés et, soudain, on a ouvert les vannes » commente l’un d’entre eux. Pour preuve, on note une prolifération d’émissions interactives sur les chaînes de radios, surtout depuis l’élection présidentielle de mars 2010. Un autre participant au panel assure « qu’aujourd’hui, à Lomé, les gens peuvent tout dire, n’importe où. Alors qu’il y a quelques années, on ne pouvait pas s’exprimer, même pas dans sa propre chambre ». Ce panéliste évoque le souvenir de la radiation de deux de ses collègues durant cette période, dont l’un pour avoir créé un parti politique. L’effectivité du droit à la liberté d’expression ne serait qu’apparente, d’après d’autres panélistes. Le cas des fonctionnaires en serait la parfaite illustration. Le niveau d’effectivité du droit à la liberté d’expression semble dépendre largement des sujets discutés, de la catégorie de citoyens qui l’exerce, de la période considérée, du contexte sociopolitique du moment et du lieu d’exercice de ce droit. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS TOGO 2010 13