SECTEUR 1

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ayant pour occupation principale, régulière et rétribuée, la recherche,
la collecte, l’exploitation et la présentation de l’information ».
Sous ces conditions, le journaliste reçoit une carte de presse qui appuie son statut
dans sa pratique.
Cependant, l’un des panélistes précise qu’aucune loi n’entrave le droit d’un
individu à exercer le métier de journaliste non-professionnel puisque l’article 17
de la Constitution donne le droit au citoyen de choisir sa profession, mais il admet
que ses conditions de travail seront plus hostiles (rémunération plus faible ou
inexistante, non-accès aux grands évènements…).

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

4.6 (2009: 5.0)

1.7 Les sources confidentielles d’information sont protégées par la loi et/ou par les tribunaux.
En accord avec les principes du Code de Déontologie du journaliste professionnel,
datant du 29 août 1992 et initié par l’UNJCI (Union Nationale des Journalistes
de Côte d’Ivoire), et la Convention Collective, la Loi n° 2004-643 dispose en son
article 28 qu’ « en dehors des cas où la loi lui en fait l’obligation, le journaliste
professionnel n’est pas tenu de révéler ses sources d’information ».
Les panélistes sont donc de l’avis que la législation protège le journaliste et ils
n’ont pas connaissance de pénalités adressées à un journaliste pour refus de
divulgation depuis l’affaire du journaliste Diégou Bailly (qui en protégeant la
source d’un dessin avait été condamné par le tribunal).

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS COTE D’IVOIRE 2012

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