Tchad loi 43/PR/94 du 12 décembre 1994 relative à la communication audiovisuelle). Et toute personne physique ou morale de nationalité ou de droit tchadien peut créer, installer et exploiter un service de radio diffusion sonore en modulation de fréquence, à condition de diffuser ses programmes à partir du territoire national. La délivrance des autorisations d’exploitation des services de radio et de télévision est faite par le Haut conseil de la communication. Les autorisations sont délivrées pour une durée de cinq (5) ans renouvelables et sont assujetties aux conditions définies par un cahier de charges. Le promoteur de la radio privée est soumis au paiement de frais de dossier d’un montant de 100 000 Fcfa et d’une redevance annuelle. Cette redevance est de 250 000 Fcfa pour les radios associatives ; elle varie entre 500 000 Fcfa et 1 500 000 Fcfa pour les radios commerciales. (NB : 1 euro = 656 Fcfa). NOTES Notes individuelles : 4, 3, 4, 5, 5, 4, 4, 4, 3, 4, Moyenne : 4 1.2. Le droit à la liberté d’expression s’exerce et les citoyens y compris les journalistes exercent leurs droits sans crainte ANALYSE : Au Tchad, il existe la peur de s’exprimer car le pays sort d’une longue période de dictature. Par ailleurs, la méconnaissance des droits empêche également certains citoyens de faire usage de leur liberté d’expression. Dans les médias publics, certaines informations jugées sensibles (celles liées à la défense nationale, par exemple) ne sont pas diffusées sans l’aval des responsables. L’autocensure et le manque de professionnalisme empêchent également certains journalistes de diffuser certaines informations qu’ils jugent compromettantes. 4 Le Baromètre des Média Africains - Tchad 2007