SECTEUR 1

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

3.8 (2013 = 2.4; 2010 = 3.3)

1.5 Les publications écrites ne sont pas soumises à
l'autorisation préalable des pouvoirs publics.
Au Togo, il suffit de faire une déclaration à la HAAC pour créer une publication
écrite. Selon l’article 14 du Code de la presse, toute publication nationale est
soumise à l’obtention d’un récépissé suite à une déclaration faite par écrit, signée
du directeur de la publication. Ce dernier doit être de nationalité togolaise et jouir
de ses droits civils et politiques. L’article 15 précise que la déclaration, faite en
quatre exemplaires sur papier timbré, est adressée à la HAAC. Elle doit comporter
le titre, la ou les langues et la périodicité de publication. Elle doit aussi comporter
le nom et l’adresse du propriétaire ainsi que ceux du directeur de la publication,
le siège de l’organe, et la raison sociale de la personne morale.
Comme le rapporte donc le panel en se basant sur les textes, la HAAC délivre un
récépissé qui permet au déclarant de faire paraître sa publication. Cela dure entre
une semaine et six mois. Malgré cette apparence de facilité, le panel est unanime
à dire que du point de vue des textes de lois, il s’agit bien d’une déclaration, mais
la pratique notée est différente.
Un panéliste utilise l’expression ‘à la tête du client’ pour illustrer les possibles
difficultés auxquels un déclarant pourrait être confronté. Ce qui signifie que les
récépissés ne sont pas aussi automatiques dans leur attribution, puisque pouvant,
rapidement ou tardivement être donnés selon les sensibilités politiques.
Dans cet exercice la HAAC a le devoir, dans le cadre d’un comité en son sein,
d’étudier et de vérifier le dossier de tout déclarant avant de lui attribuer un
récépissé. Dans le cadre de cette vérification la HAAC est tombée sur le cas d’un
déclarant titulaire d’un faux diplôme et dont personne n’avait une carte de presse
dans le groupe de presse dont il avait présenté le profil. La HAAC finira par lui
refuser le récépissé, mais le déclarant a forcé en faisant paraître un numéro dans
lequel il s’est attaqué à l’organe de régulation. Pourtant, il est possible à chaque
déclarant de saisir la Chambre administrative de la Cour d’appel si le délai de six
mois est fortement dépassé.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2017

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