SECTEUR 4 profiter leurs organes. Ils préfèrent aller monnayer leur talent dans des services de communication. C’est ce qui fait dire à un panéliste qu’il ne faut pas continuer de former des journalistes. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 4.3 (2006= 2.6 ; 2008 = 3.6, 2010 = 1.5) 4.10 Les journalistes et les autres acteurs des médias sont organisés en syndicats et/ou associations professionnelles, qui défendent leurs intérêts de manière efficace. Oui, les journalistes sont organisés en syndicats ou associations professionnelles16. Il existe actuellement 20 associations professionnelles qui ont, toutes, une existence légale. Mais cette multitude n’est pas un gage d’efficacité, y compris pour défendre leur convention collective malmenée. On ne sait pas qui est qui et qui fait quoi. Certains se constituent simplement pour s’afficher dans un camp ou dans un autre. La plupart des associations ont la particularité de n’avoir que très peu d’adhérents leur permettant d’avoir des moyens de faire vivre l’organisation. Car, faut-il le souligner, le peu de membres que ces associations comptent ne versent pas non plus de cotisation annuelle. D’autres sont actives dans l’échange et le partage de documents, mais aussi pour assurer leur protection contre les politiciens, D’autres enfin, s’activent dans la formation, c’est le cas de deux associations locales à Mahajanga, qui œuvrent, en particulier, pour le renforcement de l’éthique professionnelle. 16 Les principales sont celle des chroniqueurs judiciaires, les journalistes culturels, les chroniqueurs politiques, celles regroupant les journalistes des radios privées, les spécialistes en environnement, les femmes journalistes, le syndicat crée en 2012. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 55