SECTEUR 3

En effet, l’information politique est assez partisane et l’on retrouve des
déséquilibres manifestes qui ressemblent à de la manipulation, tant en ce qui
concerne la hiérarchisation de l’information que l’angle de traitement.
Les points de vue de l’opposition sont relégués à une portion congrue s’ils ne
sont occultés.
On retrouve ce type de traitement dans les reportages à l’occasion de certaines
manifestations officielles (par exemple, les cérémonies d’inauguration) où l’on
grossit volontairement les côtés positifs.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

3.2 (2006= 1.3 ; 2008 = 1.6, 2010 = 1.6)

3.11 Le diffuseur public/d’Etat présente un contenu
local aussi varié et créatif qu’économiquement réalisable.
La législation à Madagascar ne comporte aucune exigence en ce qui concerne le
ratio de contenu local dans les programmes audiovisuels.
Cependant,le projet de Code de la communication qui est en cours d’adoption
comprendrait cette disposition.
Dans les faits le programme de la radio nationale est décliné de manière à prendre
en compte ce contenu local. Par exemple, dans la première moitié de la matinée
jusqu’à 9 heures, l’émission Fivoy pagaie traite des réalités économiques du pays
et après, jusqu’à 12 heures, c’est la tranche horaire consacrée aux jeunes et au
sport avec des informations provenant de toute l’étendue du territoire.
La télévision nationale offre également un contenu assez varié à travers des
émissions comme Sosoa maraina, mais il faut dire qu’elle est encore surpassée par

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR

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