SECTEUR 3 De même, les informations régionales ont vu l’augmentation de la tranche horaire qui leur était réservée. Les émissions de débat politique comme Mandrosoa ô ! ou Fantatro sur l’éducation à la citoyenneté ont également vu leur position consolidée à côté de celles du mercredi après-midi réservées aux enfants. La radio nationale tente en effet de satisfaire les auditeurs mais comme les attentes de ces derniers, ainsi que leurs plages d’écoute, diffèrent d’une contrée à l’autre, en ville ou en brousse, il lui est quasiment impossible d’atteindre cet objectif. Leurs besoins spécifiques aux mêmes heures rendent la programmation un peu difficile du point de vue des attentes des auditeurs des villes et de l’intérieur du pays. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 4.3 (2006= 3.3 ; 2008 = 3.0, 2010 = 3.8) 3.10 Le diffuseur public/d’Etat fournit des informations équilibrées et justes, reflétant l’ensemble des différents points de vue et opinions. Il est vrai qu’en vertu de l’article 36 de l’ordonnance N°92-039 du 14 septembre 1992, « le gouvernement peut, à tout moment, faire diffuser et transmettre par les entreprises de service public, de radiodiffusion et de télévision, toutes les déclarations ou communications qu’il juge nécessaires », mais celles-ci sont sujettes à commentaires ou analyses. Sur ce point, en vérité, il existe un problème de traitement de l’information politique au niveau du diffuseur public. Pourtant l’article 31 cette même ordonnance portant délivrance de l’autorisation aux entreprises audiovisuelles indique à son paragraphe 2 que «dans le respect de l’honnêteté et du pluralisme de l’information et des programmes, l’autorisation fixe les règles particulières applicables à l’entreprise de presse». Cette formulation est assez générale, et en plus renvoie au demeurant à la décision d’autorisation pour fixer les règles applicables à l’entreprise audiovisuelle privée. Elle n’est pas explicite par rapport à la prise en compte de la diversité des opinions par le diffuseur public d’Etat. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 41