SECTEUR 3 L’environnement économique n’est pas incitatif non plus, car les entreprises audiovisuelles paient de très lourdes taxes. De plus, Madagascar ne dispose pas de mécanisme d’aide ou de subvention de l’Etat aux entreprises des médias. Les journalistes de l’audiovisuel public sont régis par une loi qui date de 1960. Ils ne sont pas pris en compte par les textes de la fonction publique. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.7 (2006= 1.7, 2008 = 2.0, 2010 = 2.2) 3.2 L’audiovisuel est régulé par un organe indépendant et adéquatement protégé par la loi contre les ingérences, et dont les membres sont nommés de façon transparente et ouverte, en concertation avec la société civile, et qui n’est pas dominé par un parti politique. Dans les textes en effet, le Haut Conseil de l’Audiovisuel (HCA) existe en vertu de l’article 11 de l’ordonnance de 1992, mais dans la pratique il n’en est rien. Ainsi en vertu de l’article 12 de cette même ordonnance, la composition du HCA est fixée par décret, or il n’ya pas à ce jour de décret signé en ce sens. Pendant ce temps, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel est encore domicilié au Ministère de la Communication, ce qui n’est pas un gage d’indépendance. Il s’y ajoute que ses membres10 sont nommés par le Ministre lui-même qui préside ce conseil. 10 Ministère de l’information, directeur de la communication, représentant l’Office malgache télécommunications de régulation des BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 35