SECTEUR 2 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.0 (2006= n/a, 2008 = n/a, 2010 = 1.6) 2.10 Le gouvernement n’utilise pas son pouvoir sur l’attribution des contrats publicitaires pour influencer le contenu éditorial. Le gouvernement exerce son influence sur une dizaine, voire une quinzaine d’organes de presse qui ont conclu avec lui des contrats publicitaires. Les autres organes qui sont plutôt critiques sont systématiquement privés de la manne publicitaire, sans même passer par un appel d’offres. Un panéliste relève même que « Certaines radios se plaignent de l’utilisation de leurs ondes pour des raisons de service public (par exemple : les campagnes de vaccination) alors qu’elles ne reçoivent pas de subvention de l’Etat ». En effet, la procédure du contrat publicitaire est définie de telle sorte que le ministère peut opérer sa sélection sans problème parmi les demandes qui lui sont envoyées. D’ailleurs, la plupart d’entre elles sont restées sans suite comme c’est le cas pour La Gazette de la Grande Ile. Le motif souvent invoqué est fondé sur les études d’audience effectuées par deux agences de la capitale (ATW Consultants et agence Capsule). Les résultats de ces études, souvent contestés par les médias, donnent régulièrement un tiercé composé de Midi Madagasikara, La Gazette de la Grande Ile et l’Express de Madagascar. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 29