SECTEUR 1

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

4.5 (2006= 1.5, 2008 = 3.4, 2010 = 3.2)

1.8 L’information publique est facilement accessible,
garantie par la loi et à tous les citoyens.
Il n’existe pas de lois sur l’accès à l’information, même si le Comité pour la
Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) a élaboré une proposition de loi sur le sujet.
En l’absence d’une telle loi, l’accès à l’information est très difficile. Par exemple,
pour connaitre le nombre de partis politiques à Madagascar, il a fallu à un
journaliste une journée de tracasseries administratives pour obtenir le chiffre de
384.
De même, il est quasiment impossible d’obtenir les CV des membres du
gouvernement, alors qu’il s’agit d’une information classique.
Les citoyens eux-mêmes n’ont pas accès à l’information, car leur principale source
d’information qu’est le journal officiel est reçue avec près de 4 mois de retard
dans une grande ville comme FIANARANTSOA (située à 400 Km d’Antananarivo).
Par ailleurs, seule une minorité de citoyens connait l’existence de cette source
d’information gouvernementale de premier ordre. En outre, les demandes
d’abonnement doivent être justifiées pour être éligibles.
Au total, pour l’écrasante majorité des médias et des citoyens, l’accès à
l’information relève du parcours du combattant.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR

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