SECTEUR 1

1.4 Le gouvernement s’efforce d’honorer les instruments régionaux et internationaux sur la liberté
d’expression et la liberté des médias.
Le gouvernement malgasy s’efforce d’honorer les instruments régionaux et
internationaux, car les traités et chartes ratifiés par le gouvernement constituent
des contraintes morales pour le gouvernement qui les a ratifiés.
Mais dans la pratique, on ne perçoit pas vraiment les efforts entrepris. Il y a des
problèmes d’application notamment sur la question de la protection des sources,
d’une part, et surtout concernant la fermeture de certaines radios à Antananarivo,
Manakara et Mahajanga, d’autre part. Un panéliste évoque à ce titre « qu’il y a eu
saccage de la MBS appartenant à l’ancien Président en 2009, et du matériel a été
emporté vers une autre station ».
La charte sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2007, est peu connue
dans la grande île.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.0 (2006= n/a, 2008 = n/a, 2010 = 2.4)

1.5 Les publications écrites ne sont pas soumises à
l’autorisation préalable des pouvoirs publics.
La censure a été abolie à Madagascar en 1989, et depuis cette date aucune
autorisation préalable n’est requise pour la publication des journaux.
En revanche, pour pouvoir créer un titre, il faut au préalable un avis de nonobjection de l’Ordre des journalistes. Ce n’est qu’après l’obtention de cet avis du
Conseil de l’Ordre que la procédure d’information du procureur commence par
l’envoi d’un courrier indiquant le nom du directeur de publication, du rédacteur
en chef et celui de l’imprimeur.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR

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