SECTEUR 1 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne: Notation des années précédentes: ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓✓ ✓ ✓✓ 4 .3 2006: n/a; 2008: n/a; 2010: 4.6; 2012: 4.5; 2016: 2.6 1.10 La société civile en général et les groupes de pression des médias défendent activement la cause de la liberté des médias Le panel a souligné que le fait d’appartenir à une organisation de la société civile (OSC) est un tremplin pour certains de décrocher des postes ou des mandats publics.19 Bien souvent, la presse n’est qu’un moyen pour atteindre cet objectif. Malgré ce rôle de pont privilégié, et même si la collaboration entre les journalistes et les OSC est régulière, ces dernières ne défendent ni automatiquement, ni systématiquement les journalistes. Aujourd’hui, quelques Organisations de la Société Civile (OSC), comme Ilontsera,20 sont actives dans la défense de la liberté des médias. Au début de l’année 2016, Ilontsera avait effectué un sondage afin de connaître l’opinion de 134 journalistes d’Antananarivo sur leur accès aux informations auprès de 17 structures institutionnelles publiques ou privées. L’Organisation de la Société Civile (OSC) avait déjà interpelé sur les difficultés de l’accès à l’information. Dans le cas de l’ « Affaire de l’hélicoptère » (30 août 2019), aucune OSC n’est montée au créneau pour défendre les journalistes mis en cause. C’était également le cas quand le quotidien L’Express de Madagascar était au cœur d’une tempête socio-médiatique. Le 5 octobre 2019, L’Express de Madagascar avait publié à sa Une : « Voyage à l’extérieur – restriction de sortie pour les femmes ». L’article avait été massivement partagé, et les faits rapportés par le quotidien, condamnés par l’opinion publique. Le titre ainsi que le contenu avaient également provoqué un tollé du côté de l’administration. Même le président de la République avait réagi à travers sa page Facebook pour condamner le quotidien dans ce qu’il avait qualifié de « désinformation ». L’Express de Madagascar avait défendu que le reportage a été fait dans les règles de l’art. Même des journalistes ont attaqué ouvertement leurs confrères de L’Express de Madagascar dans le feu de l’action. Quelques semaines après, l’Observatoire 19 Le président de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) est un ancien membre du SEFAFI. La présidente du CSI de même que le Premier ministre, également. Nombreux sont les hauts fonctionnaires qui étaient actifs dans les Organisations de la Société Civile. 20 http://www.ilontsera.mg/ (consulté le 8 novembre 2019) 21 BAROMÈTRE DES MÉDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 2019