SECTEUR1

C’est pourquoi l’effort d’honorer ces instruments n’est pas ressenti en dehors
des proclamations contenues dans la Constitution guinéenne qui réaffirment
l’attachement de la Guinée aux valeurs de la Charte Africaine, de la Déclaration
de principes sur la liberté d’expression et du traité de la CEDEAO ainsi que des
protocoles additionnels.
En revanche, l’accord de Florence sur les la libre circulation des œuvres de l’esprit
n’a pas été ratifié par la Guinée; ce qui aux yeux des panélistes rend le papier
journal toujours taxé, et cher en Guinée.
Enfin, les panélistes ont expliqué le retard dans la mise en œuvre de certains
instruments régionaux par la rupture de la coopération avec la CEDEAO, vers la
fin du régime du président Lansana Conté (1985-2008).
C’est pourquoi la Guinée n’a pas pris part au processus d’adoption de certains
projets de texte de la CEDEAO sur la liberté d’expression et des médias, comme
le projet sur « la convergence sur la nomination des dirigeants d’organes publics
des médias ».

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

1.8 (2008 = n/a; 2006 = n/a)

1.5
Les publications écrites ne sont pas soumises
à l’autorisation préalable des pouvoirs publics.
En Guinée, c’est le régime de la déclaration qui prévaut aux termes de l’Art 6 de la
loi 002 qui dispose que « tout organe de presse peut être crée sans autorisation préalable
et sans dépôt de cautionnement ».
Il suffit d’une formalité administrative de déclaration portant le nom du journal
et de son directeur de publication, de son adresse, et de l’imprimerie, adressée
au procureur de la République, qui délivre le récépissé dont il envoie copie au

16

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Guinée 2011

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