SECTEUR 1 1.3 Il n’y a pas de lois, ni des parties de la législation, limitant la liberté d’expressions telles que des lois excessives sur les secrets d’Etat et les délits de presse, ou des lois qui empiètent de façon déraisonnable sur les responsabilités des médias. Il n’y a pas de loi ou de partie de loi de cette nature, mais il y a surtout une interprétation abusive de la notion de secret d’Etat. On a cité, par exemple, un ministre qui avait l’habitude de mettre le cachet confidentiel sur n’importe quel document qu’il produisait pour empêcher la presse d’en parler. Il n’y a eu des cas avérés où le journaliste a été contraint à révéler ses sources, mais selon les panélistes, cette disposition pourrait amener à condamner les journalistes de manière excessive pour divulgation de secret d’Etat en laissant impunis ceux qui ont directement ou indirectement permis des fuites dans la presse. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 3.5 (2008 = n/a; 2006 = n/a) 1.4 Le gouvernement s’efforce d’honorer les instruments régionaux et internationaux sur la liberté d’expression et la liberté des médias. L’Art 25 de la Constitution indique le devoir de l���Etat « d’assurer la diffusion et l’enseignement de la Constitution, (…) ainsi que de tous les instruments internationaux dûment ratifiés relatifs aux droits humains » y compris dans les langues nationales et par tous les moyens de communication de masse. Malheureusement, non seulement ces instruments internationaux ne sont pas connus des citoyens, il y a un black-out total sur la visibilité de ces instruments et sur les mesures prises pour les honorer. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Guinée 2011 15