par tous. Bien avant la libéralisation des ondes en 2005, l’OGUIDEM - organe d’autorégulation - existe depuis 2001, avec la mission de faire l’autorégulation de la presse écrite. Le niveau de traitement de l’information n’est pas totalement satisfaisant, mais on note quelques exceptions dans les médias privés. Les médias couvrent tous les sujets, mais l’information politique reste prédominante. On note une corruption rampante parmi les professionnels. Cela peut s’expliquer par la précarité généralisée des emplois dans le secteur des médias. Cela peut aussi procéder de manque de formation de qualité : la formation de type universitaire est dispensée à l’institut public de formation de l’université de Conakry et dans des universités privées mais par un personnel peu qualifié. La société civile défend la liberté des médias encore mieux que les organisations professionnelles. Les patrons des radios et télévisions privées sont organisés en association (URTELGUI), de même que les éditeurs (AGEPI), et l’Association des journalistes de Guinée (AJG), l’OGUIDEM, et l’AGUIPEL. En revanche il n’existe pas encore de syndicat dans le secteur privé. Les professionnels du secteur public sont réunis dans deux syndicats: celui de la RTG et celui du ministère de la communication, affilié à la puissante Confédération Nationale des travailleurs de Guinée (CNTG). BAROMETRE DES MEDIAS EN AFRIQUE Guinée 2011 9