SECTOR 4 Certains panélistes évoquent les facteurs tels que la faiblesse voire l’absence de salaire dans certains ...“il y a un corrupteur organes de presse. Mais, pour l’un des journalistes participants au panel, « il y a un corrupteur principal principal : la société : la société civile, la population en général ». Les per civile, la population en diem injustifiés sont érigés en règle et ancrés dans les général “ habitudes des citoyens « ils donnent même quand les journalistes ne leur demandent pas ». Les organisateurs d’évènements agissent ainsi pour « positionner » leur information dans les médias. Au demeurant, certains considèrent que « donner à un journaliste qui se débrouille et qui est fragile, ce n’est pas le corrompre ». Les organisations professionnelles de journalistes en appellent aux organisations de la société civile pour assainir le milieu de la presse. Pour ce faire, le panel suggère aux citoyens de saisir la direction des journaux dont les journalistes se rendent coupables, au mépris de l’éthique et de la déontologie, de pratiques répréhensibles. Certains exemples donnés par les panélistes montrent en effet que la corruption est, le plus souvent, faite à l’insu et contre la volonté des responsables. Il faut également remplacer les gestes illicites à l’endroit des journalistes par des appuis institutionnels tout à fait acceptables (annonces, équipements, etc.) Scores: Notes individuelles: 1 Pays qui ne remplissent aucune condition du critère indicateur. 2 Pays qui remplissent un minimum de conditions du critère indicateur. 3 Pays qui remplissent de nombreuses conditions du critère indicateur, mais dont les progrès peuvent être trop récents pour être véritablement évalués. 4 Pays qui remplissent la majorité des conditions du critère indicateur. 5 Pays qui remplissent toutes les conditions du critère indicateur, et ce depuis un certain temps. Moyenne de l’indicateur: 1,4 4.8 Les niveaux de salaire et les conditions générales de travail des journalistes et des autres acteurs des médias sont appropries. En dehors des entreprises de presse publiques (RTI et Fraternité Matin), la plupart des médias ivoiriens du secteur privé n’offrent guère de conditions salariales et professionnelles adéquates. « Parfois, il n’y a même pas de salaire », selon l’un des panélistes. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Côte d’Ivoire 2009 57