SECTEUR 4

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.8 (2012 = 2.6, 2010 = 1.8, 2008 = 2.9,
2006 = 2.3)

4.3 Les niveaux de salaires et les conditions générales
de travail des journalistes et des autres professionnels
des médias, y compris leur sécurité sont appropriés.
À Madagascar, le Salaire minimum d’embauche (SME) est de 144.003 Ariary (47,58
USD) par mois; Referencing footer: Décret n° 2016/232 du 7 avril 2016 fixant les
salaires minima d’embauche et d’ancienneté par catégorie professionnelle - http://
www.cnaps.mg/FR/fichiers/2016-232.pdf). Certains journalistes avec plus de 15
ans d’expérience gagnent à peine 200.000 Ariary (63 USD) ce qui est peu compte
tenu de leurs responsabilités. Comme les journalistes vivent difficilement de leur
métier, certains accumulent d’autres activités comme les piges pour les médias
internationaux qui sont mieux payés. D’autres ont recours aux «enveloppes»,
en échange de leurs reportages. A la radio, les salaires sont encore plus bas, car
ils tournent autour de 100.000 Ariary (31,54 USD). Cependant, ce salaire reflète
malheureusement la situation économique de Madagascar; les fonctionnaires et
les journalistes sont logés à la même enseigne, en ce qui concerne les salaires et
les couvertures sociales. Certains journalistes ne reçoivent plus leur salaire depuis
plusieurs mois. Dans ce contexte, le système des enveloppes14 pour les journalistes
devient une nécessité pour survivre.
Les journalistes contractuels n’ont aucune couverture sociale. Il est arrivé que les
journalistes se cotisent pour un collègue blessé au travail. Pour les fonctionnaires, la
loi prévoit un système d’adhésion à la sécurité sociale qui revient à 1% à la charge
de l’employé et 13% à celle de l’employeur. Malheureusement, certains organes
de presse ne s’acquittent pas de leurs cotisations, ce qui pénalise les employés qui
ne jouissent pas de leur droit à une couverture médicale. Dans d’autres organes
de presse comme L’Express de Madagascar, les employés peuvent choisir entre les
services de l’Organisation Sanitaire Tananarivienne Interentreprises (OSTIE) et ceux
de l’assurance Ny Havana.
14 Enveloppes d’argent liquide remises aux journalistes et/ou rédactions.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS MADAGASCAR 2016

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