SECTEUR 3

Le Président de la République lui-même a nommé contrairement à ce qui est
prévu par les textes des membres du CSAC en dehors des listes proposées par les
organisations professionnelles. C’est le cas des représentants des associations de
défense des droits des professionnels des médias.
Les relations entre le ministère de la Communication et le CSAC sont presque
des relations de subordination. Le ministre, faut-il le signaler, a ainsi décidé
en 2011 la suspension pour une longue durée de deux médias audiovisuels
(Lisanga Télévision, et Canal Futur Télévision) appartenant respectivement à un
ancien député et un ancien président de l’Assemblée Nationale au mépris des
dispositions régissant le CSAC.
Même des Maires empiètent sur les prérogatives du CSAC. Un des leurs, édile de
la ville de Butembo, dans le Nord Kivu, à l'Est de la RDC a décidé la fermeture de
la « Radio Liberté » sans aucune décision du CSAC en avril 2012.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

1.6

3.3 L’organe régulant les services et les licences audiovisuels, le fait dans l’intérêt du public, et assure l’équité
et la diversité de vues représentant la société dans son
ensemble.
« Le CSAC est chargé de donner son avis conforme avant toute attribution de
fréquences… », art 9 de la loi organique 011/001. Cependant dans les faits c’est
le ministre de la Communication qui administre les fréquences. Il estime d’ailleurs
que les membres du CSAC sont redevables aux autorités qui les ont choisis.

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS République Démocratique du Congo

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