SECTEUR 3

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.4 (2010:2.6; 2008:n/a; 2006:n/a)

3.3 L’organe qui régit les services d’audiovisuel, et les
licences, le fait dans l’intérêt public et assure l’équité
et la diversité des points de vues représentant la société dans son ensemble.
Si on en juge par la teneur des avis et rapports qu’il publie régulièrement (rapports
annuels, avis trimestriels) ou les actes qu’il pose occasionnellement (mises en
demeures, sanctions), le CNRA est perçu par le panel comme un organe soucieux
de l’intérêt public et de l’équilibre dans le traitement des dossiers.
S’agissant de l’octroi des licences, il relève du ministère en charge de la
communication, pour les procédures administratives, et de l’Agence de régulation
des télécommunications et de la poste, quant aux aspects techniques (fréquence,
puissance de l’émetteur, etc.).
En tout état de cause, le panel estime que le cadre et certaines procédures
existent à travers les cahiers des charges, mais que l’octroi des fréquences de
radio et de télévision se fait « à la tête du client » et selon les circonstances. C’est
ainsi que, dans le cas de la Télévision Futurs Médias (TFM), en 2010, le pouvoir
– dans un premier temps - avait rejeté publiquement la demande de fréquence à
Monsieur Youssou Ndour avant de la lui accorder en dehors de toute procédure
transparente et manifestement après que celui-ci ait montré plus de sollicitude
vis-à-vis du régime. Au Sénégal, en effet, l’attribution des fréquences ne fait pas
l’objet d’un appel d’offres.
Par ailleurs, des panélistes soulèvent la question des nombreuses fréquences
déjà attribuées et qui ne sont pas opérationnelles depuis des années. Or, ces
fréquences sont un patrimoine public interdit à la vente ou à toute autre forme
de spéculation. C’est pourquoi une intervenante s’interroge sur les conditions de

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS SENEGAL 2013

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