SECTEUR 4 volontairement les promoteurs vers des structures privées dans lesquelles ils ont des intérêts. Pourtant, malgré toutes ces dérives, des mécanismes sont mis en place pour contraindre les organes à assurer des conditions de travail décentes aux journalistes. C’est ainsi que pour prétendre à l’aide à la presse l’organe doit, entre autre, immatriculer obligatoirement deux journalistes et déclarer le niveau de salaire de ceux ci. Mais malheureusement ces conditions sont contournées document à l’appui par des organes qui manifestement ne les remplissent pas. La mobilité souvent invoquée pour justiier le défaut d’immatriculation ne peut pas prospérer selon un des panélistes car l’immatriculation est faite une bonne fois pour toute. Il y a simplement une mauvaise volonté de se mettre en règle et l’on a parfois recours à de fausses déclarations pour accéder à l’aide à la presse. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.5 (2007 = n/a; 2009 =1.5) 4.9 Les professionnels des médias ont accès à des structures de formation qui offrent des programmes de qualiication ainsi que des opportunités d’améliorer leurs compétences. De manière générale on peut répondre par l’airmative si l’on considère les initiatives prises par les structures et les organes du secteur. L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature a aujourd’hui une section de formation en journalisme. On peut également citer l’initiative du quotidien fraternité qui a réuni pendant 15 jours l’ensemble de ses rédacteurs en chef, le projet de l’ODEM inancé par BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS BENIN 2011 59