SECTEUR 3 le plus souvent de représailles. Une activité peut être couverte mais quand le contenu n’arrange pas le gouvernement, rien n’est diffusé. Pire, le directeur général de l’ORTB bien que sollicité n’a pas participé à l’enquête menée au Bénin, dans le cadre d’une étude sur les organes audiovisuels en Afrique. Le rapport a été validé et lancé officiellement, et l’ORTB, invité a également boycotté la couverture de l’événement. Cela est probablement dû au contenu peu convenant, explique un panéliste. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 1.0 (2007= n/a ; 2009=n/a ; 2011=n/a) 3.6 Le diffuseur public/d’État est correctement financé de manière à le protéger contre toute ingérence politique par le biais de son budget et contre toute pression commerciale. L’ORTB n’est pas correctement financé, il produit ses propres ressources financières à partir de la publicité. Mais l’Etat contribue sous forme de subvention annuelle dont on ignore le montant et le budget global que cela représente. Il y a actuellement un projet de couverture du territoire financé à hauteur de 20 milliards F Cfa par l’Etat, ce qui a amélioré la couverture du pays. 40 BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Benin 2014