SECTEUR 1 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 4.4 (2007 = n/a ; 2009 =4.6 ; 2011 = 3.2) 1.6 Les sources confidentielles d'information sont protégées par la loi et / ou par les tribunaux. Les lois du Bénin ne protègent pas les sources confidentielles d’information. Mais un panéliste précise que dans plusieurs cas de procès pour diffamation, les tribunaux condamnent les journalistes à des peines de sursis. Ils ne sont généralement pas envoyés en prison pour refus de révéler leurs sources. Le panel cite le cas du journaliste John Akintola directeur de publication de l’Indépendant. En effet, en juin 2014, le tribunal de première instance de Cotonou a condamné John Akintola, à trois ans d’emprisonnement avec sursis et une amende de 200.000 francs CFA (300 euros) pour offense au chef de l’Etat. Par le même jugement, le journal est suspendu pour trois mois depuis le 16 juillet 2014 et l’auteur de l’article, Prudence Tessi, condamné à deux mois de prison ferme. L’article controversé faisait état du possible financement illicite des déplacements à l’étranger du président Boni Yayi grâce aux fonds de la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE). Le directeur général de la SBEE, Marius Hounkpatin, a été limogé suite à cette affaire et a maintenant quitté le pays. Il avait également porté plainte contre le journal qui avait été condamné à trois mois de suspension en avril. En violation des textes, le journaliste John Akintola a été arrêté et gardé à vue pour offense au chef de l’Etat. Au cours du procès, il a refusé de publier ses sources. En ce qui concerne les « dénonciateurs » ou informateurs, un panéliste souligne que le code de procédure pénal et la loi sur la corruption les protègent. BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Benin 2014 17