SECTEUR 1 1.8 Les sites web et les blogues et toute plateforme digitale ne sont pas tenus d’être déclarés ou d’obtenir l’autorisation préalable des pouvoirs publics. Il n’existe aucune formalité pour créer un site web ou blog au Congo: aucune inscription ou autorisation n'est exigée. Le pays est ainsi inondé de sites et de blogs. La plupart des organes des médias possèdent un site et plusieurs journalistes ont également des blogs personnels. Cependant, les journalistes et les défenseurs des droits des médias estiment que le «semblant de liberté» n'est pas le résultat d'une volonté politique, mais plutôt l'incapacité des autorités à maîtriser techniquement la création des sites web. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 4.2 1.9 L’Etat ne cherche pas à bloquer ni filtrer le contenu d’internet sauf si la loi revoit des restrictions qui servent d’intérêt légitimes et qui sont nécessaires dans une société démocratique et appliquées par un tribunal indépendant. Même si les autorités n'ont pas le savoir-faire technologique pour filtrer et contrôler le contenu web, le secteur est censé être sous surveillance perpétuelle, ce qui se traduit souvent par la répression. L'interpellation d'un blogueur et journaliste franc-parleur, Arsène Severin était lié à ses écrits en ligne. Beaucoup ont aussi considéré que la mort suspecte en 2009 du blogueur Franco-congolais Bruno Ossébi – avec la plupart des membres de sa famille7 dans un incendie à son domicile à Brazzaville – était liée à ses révélations d'allégations de corruption de haut niveau dans le pays. 7 18 http://cpj.org/reports/2009/04/republic-of-congo-special-report-from-a-fatal-fire.php BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS République du Congo 2013