SECTEUR 1

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

3.9 (2008=2.1 ; 2011=1.4)

1.7 L’information publique est facilement accessible et
garantie par la loi à tous les citoyens.
En l’absence d’une Loi sur l’Accès à l’Information, les fonctionnaires de l’État
n’ont aucune obligation de communiquer l’information aux citoyens. Ils se
cachent derrière les règles du secret d’État et de confidentialité pour refuser au
public l’accès à l’information. Par ailleurs, les pratiques de la fonction publique
exigent que les fonctionnaires obtiennent l’autorisation de leurs supérieurs avant
de donner des informations aux journalistes et aux citoyens. Ce processus est en
général long et son résultat imprévisible. Dans l’ensemble, l’accès à l’information
est difficile pour les journalistes et encore pire pour les citoyens.
De nombreux services gouvernementaux possèdent des bureaux de presse, mais
leurs employés ne sont pas autorisés à partager l’information sans autorisation
préalable. Même « le peu d’information qui est disponible est distribué avec
discrimination, » et souvent à la discrétion du détenteur de l’information. Les
fonctionnaires peuvent « révéler » l’information à la presse, mais ces cas sont
rares, comme l’ont fait remarquer les panélistes
La principale source d’information du gouvernement pour le public est la gazette
nationale. Mais les informations publiées dans la gazette se limitent aux lois,
décrets et autres textes juridiques et réglementaires. Alors que le problème
de l’accès à l’information au Cameroun est largement dû à la volonté du
gouvernement de contrôler l’information, il découle aussi en grande partie de
l’incapacité du gouvernement à mettre en place un système de gestion et de
distribution de l’information efficace. Selon un panéliste, ceci explique pourquoi
« des mois après un décret présidentiel portant augmentation des salaires dans le
pays, le personnel de certains conseils ruraux n’avaient toujours pas commencé
à jouir de ces avantages car les membres du conseil n’avaient pas encore reçu les
copies officiellement transmises du décret. »
Une organisation appelée l’Initiative de Gouvernance Citoyenne dirige une
coalition d’organisations non-gouvernementales et de groupes de la société civile

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BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS Cameroun 2014

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