SECTOR 2

cybercafés dirigés par des propriétaires privés, leur clientèle vient y travailler. Une
heure d’Internet coûte environ 400 CFA ( 1$ US). Le deuxième lieu d’accès à
Internet est au bureau. La plupart des bureaux sont connectés à Internet et
c’est là que les salariés le consultent, profitant du débit illimité et de l’absence
de réglementation restrictive (ce qui n’est plus possible dans les pays développés).
Enfin, la connection privée à Internet, qui était jusqu’ici rare et extrêmement
honéreuse, expérimente une envolée. De plus en plus de personnes reçoivent
Internet à la maison et utilisent des téléphones portables. L’ampleur d’émission
disponible étant relativement faible, la réception du Ipod est quasi impossible.
Par contre, les annonces de naissances, mariages, décès s’effectuent grâce aux
téléphones portables qui atteignent une pénétration de 40 %.

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:		

2.8 (2008 = 2.6)

2.2
L’accès des citoyens aux médias nationaux et
internationaux n’est pas restreint par les pouvoirs
publics.
Une fois imprimés, les journaux sont relativement accessibles à qui peut se les
offrir. Les Camerounais sont aussi friands de nombreux médias étrangers. La
télévision câblée est très répandue dans le milieu urbain et son contenu dépend
de ce que les opérateurs réussissent à obtenir. Dans les grandes villes, les grands
magazines et journaux étrangers tel International Herald Tribune, Jeune Afrique,
New African, Le Monde sont en circulation. Cependant, le retrait du Twitter par
sms en mars 2011 pourrait être un signe de restriction d’accès à certains médias de
la part des autorités gouvernementales.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2011

23

Select target paragraph3