SECTEUR 2 2.11 Le pays dispose d'une politique cohérente des TICs ou le gouvernement met en œuvre des mesures encourageantes, qui visent à répondre aux besoins d'information de tous les citoyens, y compris les communautés défavorisées. Il y a quelques années le Gabon a mis en œuvre un projet d’importation de 500,000 ordinateurs pour les écoles. Mais un grand nombre de ces ordinateurs ont été détournés et se sont retrouvés entre les mains des membres des familles de certaines autorités publiques. Ce qui reste est stocké au sein d’un département ministériel. Cette anecdote démontre plus ou moins l’attitude des dirigeants gabonais en matière de promotion des TICs. En effet, le pays n’a pas de politique cohérente pour le développement du secteur. Malgré quelques démarches, le Gabon a raté le délai de 2015 pour la migration numérique. Au plan organisationnel, il ya néanmoins quelques initiatives. Il existe une agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences. Depuis quelques années, un projet vise à étendre le réseau de fibre optique dans l’arrière-pays. La création d’un ministère de l’économie numérique montre un réveil, en ce qui concerne les autorités, à l’importance des TICs. Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne de l’indicateur: 2.0 2.12 Le gouvernement n'utilise pas son pouvoir sur l’attribution des contrats publicitaires pour influencer le contenu rédactionnel. Les départements ministériels et les entreprises parapubliques ont d’importants budgets pour la publicité. Ces derniers utilisent de manière flagrante leur place centrale sur le marché des publicités pour récompenser les médias amis et punir ceux qu’ils considèrent comme leurs opposants. Ils essayent aussi d’influencer le BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS GABON 2016 31