SECTEUR 2

Le pointage:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne de l’indicateur:

2.1

2.9 Les médias couvrent toutes les perspectives
économiques, culturelles, politiques, sociales, locales
et ils mènent des sujets d'investigation.
Les médias au Gabon n’ont pas, en général, de politiques discriminatoires. La
couverture des évènements ou des sujets est déterminée par leur importance
ou leur intérêt pour les publics cibles. C’est-à-dire que si un sujet est intéressant
les médias n’hésitent pas à le traiter. Les hommes et femmes de médias s’en
remettent donc à leurs réflexes journalistiques pour décider de ce qui mérite leur
attention et ce qui ne le mérite pas.
Cette manière de procéder est néanmoins à nuancer. Il se trouve que certains
sujets et secteurs, comme la politique et l’économie, occupent plus d’espace sur
les ondes et dans les colonnes des journaux. Aussi, l’actualité nationale est traitée
en priorité par rapport à l’actualité locale. Par contre, les émissions sur les faits de
sociétés et faits divers qui donnent la voix à tout le monde sont très populaires.
C’est l’exemple de l’émission «les choses du pays» qui amène les caméras dans
les rues pour montrer la vie quotidienne des Gabonais.
Même si il y a une grande couverture des questions économiques le traitement
reste très technique et inaccessible aux populations. En général, il y a un manque
de capacités dans les médias pour permettre une couverture approfondie et
intéressante de l’économie, du secteur financier et de l’entreprenariat en général.
Il est difficile de parler d’une culture de journalisme d’investigation au Gabon.
Comme affirme un panéliste, ce genre journalistique est «le parent pauvre des
médias gabonais». Les reportages sur la corruption, par exemple, s’arrêtent aux
dénonciations. Ce manquement est le résultat de l’absence de moyens et de
formations appropriés.

BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS GABON 2016

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