SECTEUR 3

Cependant, il se peut que cette évaluation ne représente qu’une partie de la
réalité actuelle. Avec une augmentation marquée du nombre d’émissions de
débat au cours de la dernière décennie, le volume de voix critiques a augmenté
à la télévision et à la radio d’État. Parmi les exemples, figurent « Press Hour « et
Scènes de Presse, deux émissions télévisées au cours desquelles des journalistes et
des experts discutent de l’actualité. Au niveau de la radio nationale, « Cameroon
Calling » et Thermostat, deux émissions qui y sont diffusées, font fréquemment
bouger les lignes, selon certains panélistes.

Notation:
Notes individuelles:
1

Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur

2

Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur

3

Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur

4

Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur

5

Pays répond à tous les critêres d’indicateur

Moyenne:

✓✓✓

✓✓✓✓

✓

✓✓

✓✓

1.5 (2008 = n/a; 2011 = n/a; 2014 = 1.9)

3.6 Le diffuseur public/d’État est financé de manière à
le protéger contre toute ingérence politique dans
son budget, et contre toute pression commerciale
Le budget de la CRTV a légèrement baissé, passant de 27,4 milliards de francs
CFA en 2017 à 27,2 milliards en 2018 (environ 48 000 000 000 à 47 900 000
000 dollars américains). Cette société tire ses revenus de plusieurs sources:
subventions de l’État, publicité et redevances. La redevance audiovisuelle, déduite
directement des salaires des travailleurs, ne représente qu’une infime partie de
son budget. Les subventions de l’État sont sporadiques et visent souvent à aider
cette entreprise à couvrir des événements spéciaux tels que des tournois de
football, les défilés de la fête nationale et les élections. La CRTV a donc subi
des pressions pour augmenter ses revenus publicitaires et a créé une filiale, la
CRTV Marketing and Communication Agency-CMCA- (agence de marketing et
de communication de la CRTV) à cet effet.

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BAROMÈTRE DES MÉDIAS AFRICAINS CAMEROUN 2018

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