SECTOR 2 Le pointage: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres de l’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects de l’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres de l’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres de l’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres de l’indicateur Moyenne de l’indicateur: 3.0 2.2 L’accès des citoyens aux médias nationaux et internationaux n’est pas restreint par les pouvoirs publics. Dans le domaine de la radiodiffusion, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication interdit aux radios togolaises de reprendre les émissions des radios internationales ou étrangère sans son autorisation. Cette mesure est prise en application du cahier des charges des radios privées, qu’elles soient commerciales ou communautaires. Mais, se désole un panéliste, certains promoteurs ignorent leurs obligations conventionnelles et ne s’empressent d’apposer leur signature sur le document de concession que pour obtenir leur fréquence. Selon l’un des membres du panel, la HAAC vise, d’une part, les informations à caractère politique produites et diffusées par les chaînes étrangères sur le Togo ; d’autre part, l’instance de régulation enjoint les radiodiffuseurs de ne pas reprendre, en tant que tel, le journal de Radio France Internationale (RFI). Cette chaîne internationale française serait, d’ailleurs, brouillée au Togo quand elle traite certains sujets jugés sensibles concernant la situation du pays. L’on se rappelle, par ailleurs, les nombreuses difficultés rencontrées par les envoyés spéciaux des médias français RFI, RTL et La Croix en vue d’obtenir un visa et une accréditation pour couvrir l’élection présidentielle de mars 2010. Pourtant, des chaînes de radio privées basées à Lomé, notamment Kanal FM et Nana FM, reprennent des productions de la Voix de l’Amérique (VOA), sans que cela ne prête à conséquence. Ce qui fait dire à certains panélistes « qu’on accorde à ces stations ce qu’on refuse aux médias de l’intérieur ». S’agissant de la presse écrite, un panéliste assure que « ce qui vaut pour les radios ne vaut pas pour les journaux ». Autrement dit, la presse écrite étrangère ne fait BAROMETRE DES MEDIAS AFRICAINS togo 2010 29