Cameroon bénéfices, mais plutôt par le petit capital. Avec tout cela, il devient pratiquement impossible de garder le personnel. À l’heure actuelle, les autorités insistent sur le fait que pour que quelqu’un lance un journal, il doit établir un contrat de travail avec au moins deux journalistes et les payer comme le prévoit la récente convention collective pour les personnes opérant dans le secteur des médias. Notes individuelles: 1, 2, 1, 1, 2, 2, 2, 2, 3, 2 Moyenne: 1,8 2.11 La presse écrite d’Etat n’est pas subventionnée avec l’argent des contribuables. ANALYSE Il existe deux catégories d’employés à “Cameroon Tribune” - ceux qui sont recrutés directement et ceux du ministère de la Communication, qui sont bien sûr des fonctionnaires. Une partie du salaire de ces derniers provient du ministère des Finances. Le paiement d’une partie du salaire par l’État constitue des subventions. Sur les dix participants, deux ont persisté à penser que cela ne constitue pas une subvention. Notes individuelles: 1, 1, 2, 5, 5, 1, 2, 1, 1, 1 Moyenne: 2.0 2.12 Le gouvernement n’utilise pas son pouvoir sur l’attribution des contrats publicitaires pour influencer le contenu des médias ANALYSE Le gouvernement choisit où faire de la publicité et le critère le plus important semble être l’utilisation de la publicité comme un moyen pour amener les journalistes à se plier. Quand un journal décide de devenir trop critique à l’égard du pouvoir en place, les autorités s’assurent que les annonces y sont envoyées en faisant 64 Le Baromètre des Média Africains - Cameroon 2008