Cameroon
per diem. Le paiement de ce per diem (ou pot-de-vin) est devenu
une pratique tellement courante dans le pays que son nom de code
“gombo” est bien connu à la fois des professionnels des médias et
des organisateurs d’événements. Même si une organisation de la
société civile sollicite l’expertise d’un journaliste à l’élaboration
d’un plan média pour un événement, le journaliste donne la priorité à l’argent et non au travail à faire. Ce traitement découle
généralement du fait que les journalistes ne considèrent pas les organisations de la société civile à but non lucratif comme ne faisant
vraiment pas de profit.
Le Cameroun compte un bon nombre d’associations ou de syndicats
œuvrant pour la promotion du journalisme et la protection des
journalistes - l’Union des Journalistes du Cameroun (UJC), la Cameroun « Association of English-Speaking Journalists » (CAMASEJ), la
« National Professional Media Women’s Association » (NAPMEW) et
la « Cameroon Association of Commonwealth Journalists » (CACOJ).
Il y a même des associations pour divers genres, comme l’économie,
la santé, le sport, etc. Malheureusement, il n’y a pas de solidarité
entre les professionnels des médias, puisque la plupart des syndicats et des associations poursuivent des intérêts étroits.
Notes individuelles:				

1, 2, 1, 1, 1, 4, 2, 3, 1, 1

Moyenne: 					

1,7

Note globale pour le secteur 1: 		

2,2

Le Baromètre des Média Africains - Cameroon 2008

			

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