Cameroon sont généralement données d’abord aux reporters de la CRTV et de « Cameroon Tribune ». Quand il s’agit de décrets présidentiels et d’autres textes importants, même les journalistes des médias d’Etat se heurtent à des difficultés d’accès à ces documents. Un citoyen qui veut une copie d’un décret présidentiel devra dépendre d’une relation, et même dans ce cas, il doit en expliquer l’usage qui en sera fait. Au cours des quatre dernières années, la croisade anti-corruption a également rendu beaucoup plus difficile l’accès aux informations publiques. La crainte est que les informations mises à la disposition des journalistes pourraient être utilisées pour l’implication de la source. Les ministres ont aujourd’hui leurs amis journalistes à qui ils donnent des informations et l’on doit dépendre de ces amis. Notes individuelles: 1, 1, 1, 1, 1, 3, 1, 2, 1, 1 Moyenne: 1,3 1.7 La société civile, en général, et les groupes de pression des médias défendent activement la cause de la liberté des médias. ANALYSE La participation de la société civile à la promotion de la cause de la liberté est pris pour la lutte contre les atteintes aux droits humains. De ce fait, le plaidoyer pour l’avancée de la cause de la liberté des médias, le cas échéant, devient moins évident. Les groupes de la société civile qui ont exigé la libération de Pius Njawé, en 1997, l’ont fait parce qu’il était devenu célèbre. C’était plus pour la personne que pour la cause de la liberté des médias. Au Cameroun, beaucoup de gens croient, et à juste titre, que les médias est assez puissante pour faire changer les choses, mais ils ne voient pas leur responsabilité à aider les médias à apporter ce changement. La société civile tend à éviter les médias en raison des énormes exigences financières formulées par les journalistes. Pour couvrir une activité de la société civile, les journalistes insistent pour avoir un 54 Le Baromètre des Média Africains - Cameroon 2008