SECTOR 2

ou d’une part dans une entreprise de publication ». Le bénéficiaire de l’opération
de « prête nom » tombe également sous le coup de la loi.

Scores:
Notes individuelles:
1

Pays qui ne remplissent aucune condition du critère indicateur.

2

Pays qui remplissent un minimum de conditions du critère
indicateur.

3

Pays qui remplissent de nombreuses conditions du critère
indicateur, mais dont les progrès peuvent être trop récents pour
être véritablement évalués.

4

Pays qui remplissent la majorité des conditions du critère
indicateur.

5

Pays qui remplissent toutes les conditions du critère indicateur, et
ce depuis un certain temps.

Moyenne de l’indicateur:		

1.2

2.6
Le gouvernement promeut un paysage
médiatique diversifié, avec des organes de presse
économiquement viables et indépendants.
Dans le sillage des profondes réformes politiques, économiques et sociales de la
fin des années 80, Etat algérien a pris, au début des années 1990, diverses mesures
incitatives en vue d’aménager le nouveau paysage médiatique et d’accompagner les
médias privées dans leur croissance. C’est ainsi que les promoteurs ont bénéficié
de conditions financières et économiques très favorables ainsi que de nombreuses
facilités avec le patrimoine bâti de l’Etat.
Le panel note, cependant, que les régimes préférentiels s’effritent d’année en
année. Par exemple, les charges locatives de la Maison de la presse, jusque là très
symboliques, ont été augmentées durant la semaine où s’est tenu le baromètre (fin
juin 2009). Auparavant, les publications privées réputées avoir atteint l’autonomie
financières ont été brutalement sevrées de l’aide publique.
L’aide directe de l’Etat aux médias (890 millions de DA, soit près de 13 millions
de dollars américains) est gelée depuis 2003. Les autorités expliquent que cette
enveloppe a été utilisée pour la subvention du papier journal et au logement
sécuritaire des journalistes.
Parfois, l’Etat brandit l’arme fiscale pour accroître la pression sur certains journaux.
C’est ainsi qu’El Khabar a déjà subi un redressement fiscal de 15 milliards de
centimes de dinars (environ 200 000 dollars).

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BAROMETRE DES MEDIAS EN AFRIQUE ALGÉRIE 2009

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