SECTOR 2 droit ne peut, en aucun cas, constituer une limite à la liberté d’expression des comités de rédaction des titres et organes concernés ». (Article 9). Mais, le texte précise aussitôt que « les organes et les titres du secteur public ne doivent en aucune circonstance tenir compte d’influence ou de considération de nature à compromettre l’exactitude de l’information. Ils assurent l’égal accès à l’expression des courants d’opinion et de pensée ». Néanmoins, le panel estime qu’il n’y a pas de dispositions particulières visant à protéger ces médias de l’ingérence de l’autorité publique. Scores: Notes individuelles: 1 Pays qui ne remplissent aucune condition du critère indicateur. 2 Pays qui remplissent un minimum de conditions du critère indicateur. 3 Pays qui remplissent de nombreuses conditions du critère indicateur, mais dont les progrès peuvent être trop récents pour être véritablement évalués. 4 Pays qui remplissent la majorité des conditions du critère indicateur. 5 Pays qui remplissent toutes les conditions du critère indicateur, et ce depuis un certain temps. Moyenne de l’indicateur: 1.0 2.5 Une législation/régulation appropriée de la concurrence cherche à empêcher la concentration des médias et les monopoles. A l’avis du panel, c’est essentiellement par la stratégie du « prête nom » que les pouvoirs d’argent prennent racine dans le secteur de la presse pour atteindre d’autres objectifs plus ou moins avouables. Or, même s’il y a un « soupçon législatif » sur la question du « prête nom » et une loi sur la concurrence, tous secteurs confondus, il n’y a pas, à proprement parler, de dispositions expresses sur la concentration et les monopoles dans les médias. Il faut rappeler qu’avant sa dissolution, le Conseil supérieur de l’information était chargé, en cas d’abus de positions dominantes, de mettre en demeure les propriétaires concernés de procéder à des cessions d’actifs. Au demeurant, ladite loi, dans les dispositions pénales, sanctionne « quiconque, convaincu d’avoir prêté son nom au propri��taire, ou copropriétaire ou commanditaire d’une publication et notamment par la souscription d’une action BAROMETRE DES MEDIAS EN AFRIQUE ALGÉRIE 2009 33