SECTOR 1

(Mohamed Benchicou) ont subi de sévères mesures de rétorsion fiscales et
financières.
Même si la défense de la liberté de presse n’est pas leur priorité, les organisations de
la société civiles se mobilisent parfois en faveur des médias. Par exemple, la Ligue
Algérienne des Droits de l’Homme (LADH) a organisé une marche en 2004 à
Tizi-Ouzou en solidarité avec le journal Le Matin, suspendu par les autorités.
Pour les acteurs de la société civile, l’engagement est intact mais il est moins visible
à cause du rétrécissement global des espaces de liberté.
Du côté des médias, les organisations syndicales sont quasi inexistantes depuis la
disparition du Mouvement des Journalistes Algériens (en 1991). En tous les cas,
elles sont totalement désorganisées. Les tentatives de rapprochement butent sur
les clivages politiques. En outre, certains patrons de presse manifestent fort peu
d’intérêt pour les initiatives de défense de la liberté des médias. (cf. indicateur
4.10)
Malheureusement, les relations entre les médias et les organisations de la société
civile sont parfois très tendues. La Ligue Algérienne des Droits de l’Homme
rappelle le « lynchage médiatique » dont elle a fait l’objet dans le passé, sur
commande de forces tapies dans l’ombre. La LAADH évoque également le refus
d’un journal de publier un droit de réponse qu’elle lui avait envoyée à la suite d’un
article qu’elle estimait tendancieux.

Scores:
Notes individuelles:
1

Pays qui ne remplissent aucune condition du critère indicateur.

2

Pays qui remplissent un minimum de conditions du critère
indicateur.

3

Pays qui remplissent de nombreuses conditions du critère
indicateur, mais dont les progrès peuvent être trop récents pour
être véritablement évalués.

4

Pays qui remplissent la majorité des conditions du critère
indicateur.

5

Pays qui remplissent toutes les conditions du critère indicateur, et
ce depuis un certain temps.

Moyenne de l’indicateur:		

2.3

BAROMETRE DES MEDIAS EN AFRIQUE ALGÉRIE 2009

25

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