SECTEUR 1 1.5 Les publications écrites ne sont pas soumises à l’autorisation préalable des pouvoirs publics En principe, une autorisation préalable n’est pas nécessaire pour publier un journal ou un magazine d’actualités au Bénin. Mais il est fait obligation à tout créateur de média de créer d’abord une SARL et il revient à la HAAC de délivrer un récépissé. D’autres conditions, telles que les frais d’immatriculation, ont été introduites dans la loi au cours de la dernière décennie. «Nous glissons tacitement vers un régime d’autorisation, » a déclaré un membre du panel. Notation: Notes individuelles: 1 Pays ne répond pas aux critêres d’indicateur 2 Pays couvre seulement quelques aspects d’indicateur 3 Pays répond à plusieurs critêres d’indicateur 4 Pays répond à la plupart des critêres d’indicateur 5 Pays répond à tous les critêres d’indicateur Moyenne: ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓✓✓ ✓ ✓✓ ✓ 3.3 (2007 = n/a; 2009 = 4.6; 2011 = 3.2; 2014 = 4.4) 1.6 Les sources confidentielles d’information sont protégées par la loi et/ou par les tribunaux Le Code de l’information et de la communication et le Code de déontologie de la presse béninoise reconnaissent la nécessité de protéger les sources confidentielles des journalistes. Selon l’article 35 du Code de l’information et de la communication, « le journaliste est astreint au secret professionnel. Il ne peut ni divulguer les sources et les origines des informations confidentiellement reçues, ni y être contraint. » La réalité sur le terrain est en décalage avec la loi. Les procureurs, les enquêteurs de la police et la HAAC font souvent pression sur les journalistes pour qu’ils divulguent leurs sources. Les lacunes de la loi, telles que la nécessité de préserver la sécurité nationale et d’autres mécanismes administratifs, sont exploitées pour forcer les journalistes à révéler des sources confidentielles. 15 BAROMÈTRE DES MÉDIAS AFRICAINS BÉNIN 2018